Inception : sur Palladium de Boris Razon - une lecture de Jérémy
L’histoire vraie de Boris Razon, pour qui la vie a basculé en 2005 alors qu’il était le directeur du monde.fr. Une maladie rare, arrivée très vite, ne laissant que peu de temps pour s’en rendre compte. Des fourmillements dans les doigts, des douleurs bénignes. Son entourage ne le crois pas au départ, il est un peu hypocondriaque et avoir des fourmillement dans les doigts quand on est directeur d’un site internet de médias, c’est un peu normal.
Les circonstances sont étranges. Tout s’emballe. Les médecins ne savent pas trop ce qu’il a. Surement une intoxication due à une toxine lors d’un de ses récents voyage. En quelques jours son corps est complètement immobilisé, le rendant entièrement dépendant.
C’est à la Pitié Salpétrière que la deuxième partie du roman se déroule sous le regard d’un policier, assis près de son lit, attendant son réveil pour pouvoir l’interroger sur un meurtre qu’il aurait commis.
Mais c’est dans d’autres mondes qu’il va nous entraîner. Dans les enfers. On prend part à ses hallucinations. Des prostituées japonaises devant son lit, il s’en échappe et devient pirate sur un navire avant de prendre Singapour. Puis il se retrouve dans la ville d’Écully où il sera pourchassé par la population. Et tant d’autres péripéties. Chaque chapitre nous emmène un peu plus loin dans les limbes de son esprit.
Le texte est entrecoupé de rapports médicaux, d’analyses. C’est un peu pompeux, il y a d’ailleurs un lexique qui nous explique tous les termes. Mais tous ces gestes et analyses que pratiquent les infirmiers se répercutent sur les situations dans ses rêves.
On ne connait pas la limite entre la vie et la mort, les hallucinations et la réalité. Et le pire dans tout ça, est-ce réellement arrivé ?
Signé Jérémy