Bonheur à crédit : sur Ne lâche pas ma main de Michel Bussi - une lecture critique de Stéphane
L'île de la Réunion : le Paradis sur terre. Des paysages de cartes postales, du rhum partout, de la végétation luxuriante. Dans un bel hotel luxueux, Liane quitte la piscine, son mari et sa fille pour se rendre dans sa chambre. Le temps s'étire sous l'effet de la chaleur et du soleil. Une heure passe. Quand Martial monte pour voir ce que fait sa femme, celle-ci a disparu de la chambre et des traces de sang maculent le lit.
Prévenue, la gendarmerie débarque discrétement. Bientôt les preuves rassemblées (indices physiques, témoignages) accablent Martial. Le cadavre d'un homme qui trainait souvent près de leur hotel est retrouvé. Plus de doute. Quand la Capitaine revient arrêter Martial, celui-ci s'est volatilisé, avec sa fille, Josapha. Les forces de l'ordre lancent alors une grande opération pour retrouver l'homme qui est soupçonné d'un double assassinat.
La chasse à l'homme est ouverte.
L'intrigue est simple, semble déjà vue ou lue. Et pourtant Michel Bussi parvient à faire vivre ses personnages et son intrigue, et il entraîne le lecteur dans cette enquête teintée d'exotisme (idiosyncrasies, couleur locale, géographie, histoire, etc), et de rebondissements en découvertes, de flashbacks en secrets, ça fonctionne.
Efficace!
Signé Stéphane