Délit de fuite : sur Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils de Jacques Expert - une lecture critique de Lucie
Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils (Editions Anne Carrière), un titre qui en dit long sur le nouveau thriller de Jacques Expert. Un enfant de dix ans tué en vélo, un salaud égoiste qui prend la fuite, des parents meurtris qui réclament vengeance; tout ceci au rythme d'une écriture à quatre voix.
Voici en quelques mots l'histoire: Antonio Rodriguez perd son fils dans un tragique accident, un chauffard le renverse et prend la fuite, à partir de cet instant Antonio fait une promesse à sa femme, celle de retrouver et de tuer l'assassin de leur enfant. Après une enquête, il découvre que le fuyard est un cadre de la même société que lui, mais il n'est pas au bout de ses surprises car au moment où il veut mettre se vengeance à excecution, la police arrête un suspect.
Sans vous dévoiler la fin, je peux vous dire que j'ai lu le livre en deux fois, prise dès le début dans cette spirale j'ai du le refermer car la fatigue me gagnait, mais à la deuxième tentative, je ne l'ai plus lâché. Quand on entre dans l'univers de Jacques Expert, on en resort en étant plus tout à fait le même, tellement les sensations sont décuplées. Dans le cas présent, on a qu'une envie, celle de trouver ce salaud nous même et de lui faire payer son égoisme et son manque de culpablité.
Comme je ne voudrais gâcher le plaisir de personne, je vais m'arrêter là car quoi dire d'autre, mise à part:
LISEZ-LE!!!
Conseil d'amie.......
Une petite chose encore, la fin pourra peut-être déçevoir certaines personnes, comme moi au début, mais après réflexion, elle ne pouvait pas être autrement.
Un petit avant goût, voici le début:
"Antonio Rodriguez a regardé le journal de la 3 puis il a éteint la télévision et est resté de longues minutes immobile dans l'obscurité du salon, en attendant d'être certain que Sylvia a sombré dans un sommeil profond. Sa femme commence son travail d'aide-soignante à 6 heures à l'hôpital de Trappes, là où ils ont récupéré le corps de leur fils, au terme de trois jours d'attente. Le temps, si douloureux, que soit pratiqué l'autopsie. "C'est nécessaire pour l'enquête", leur avait expliqué les gendarmes. Ils étaient tellement anéantis qu'ils avaient laissé charcuter le corps de leur enfant pour rien, sans oser protester. "Nous avons besoin de savoir précisément comment le petit est mort", avaient ajouté les gendarmes. "Mort", ce mot si difficile à entendre, à admettre."
Bonne lecture!!!
Signé Lucie