If I had a hammer* : sur Ici ça va de Thomas Vinau - une lecture critique d'Arnaud
L'année dernière, j'avais proposé une double chronique sur deux livres chez un nouvel éditeur, Alma, ICI.
Eh bien je réitère cette année puisqu'un des deux auteurs le fait également.
Je ne vais pas rajouter grand chose puisque je pourrais utiliser le même vocabulaire, les mêmes formules, en ajoutant "EN MIEUX" à chaque fin de phrase.
Un couple est dans une maison. cela se passe certainement au Sud de la Bourgogne. Cette maison a appartenu à la famille de l'homme et ils sont en train de la retaper, de la reconstruire, de la réhabiliter, de le rendre vivable ou plus simplement habitable.
Et pendant que les allers-retours se font chez les différents fournisseurs de matériaux, chez les différents employeurs (il faut bien manger pour vivre et reconstruire), à la rivière ou dans la forêt pour s'y promener et sauver des bébés ragondins, le temps passe, les saisons se succèdent, les voisins et leurs enfants sont de plus en plus présents, et pendant que la réhabilitation de la maison se fait, le couple se construit tout aussi bien.
C'est bien là qu'est la clef de l'histoire, si histoire il y a. Le temps écoulé ne sert en effet qu'à construire, aussi bien la maison, que le couple et leur histoire, passée, présente et à venir.
Le style, poétique, bucolique, simple et prenant (la facilité de positionner sujet, verbe et complément simplement n'est pas donnée à tout le monde) ne permet que de dire que le nouveau roman de Thomas Vinau est aussi bon que le premier (qui ressort en poche chez 10/18), EN MIEUX.
Pour enfoncer le clou, j'ai un argument qui devrait servir à tout bon bouquin que l'on conseille mais qui s'applique définitivement à celui-ci pour sa faible épaisseur et à son grand contenu: LISEZ et vous saurez.
Signé Arnaud
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* version Trini Lopez.