Le monde selon Monsanto 2... : sur Cristal Défense de Catherine Fradier - une lecture critique de Stéphane
Si vous triez vos déchets.
Si vous avez un compost.
Si vous mangez bio.
Si vous vous méfiez des firmes multinationales qui veulent contrôler la planète entière, engloutir tous les céréaliers du monde et imposer leur OGM.
Si vous avez aimé Erin Brockovich et la série des James Bond.
Si vous avez lu (ou vu) Le Monde selon Monsanto de Marie-Monique Robin (Ed. de la Découverte/Arte Editions)
Alors vous devriez aimer :
Cristal Défense de Catherine Fradier, publié chez nos amis Au Diable Vauvert (bon anniversaire le Diable!) dont la suite est déjà annoncée pour fin 2010!
Voici la présentation de l'éditeur :
Les entreprises sont entrées en guerre, une guerre de l'ombre sans merci pour préserver ou conquérir des parts de marché.
Campagnes de désinformation, sabotage, barbouzes, espions, chantage. De bien étranges méthodes autrefois l’apanage des services de renseignement, aujourd’hui pratiques courantes dans le monde chaotique de la guerre économique.
Il existe toutefois une parade à cette guerre, l’Agence de sécurité économique, trois hommes et deux femmes spécialistes de l’intelligence économique, du renseignement, du contre-espionnage et de l’info. Recrutés pour leur expérience de terrain et leur savoir-faire, ils savent qu’ils sont le dernier recours pour la protection des entreprises nationales.
Pour réussir leur mission, ils doivent mettre en place des stratégies à la hauteur des war rooms d’Outre-Atlantique, voire à user des méthodes employées par ceux qu’il traquent. Ils sont commandités par le gouvernement, l’agence est habilitée Cristal Défense.
Jusqu’au jour où l’alimentation mondiale se trouve au cœur de leur mission, et l’agence prise dans des complots qui impliquent sa propre hiérarchie et dont les enjeux les dépassent….
Tous les ingrédients d'un bon polar efficace sont là (intrigue, rebondissements, action, personnages forts, mystérieux ou tendres) avec en plus l'ampleur que Catherine Fradier sait donner à l'ensemble. L'idée de mettre, à chaque début de chapitre, une brève information tirée des média, participe non seulement au réalisme de l'histoire (nourrissant ainsi les angoisses du lecteur) mais permet aussi de "montrer" ce qu'est la mondialisation.
Un gros livre de plus de 500 pages qui se dévore, comme on regarde une bonne série à la téloche... en se disant que le prochain épisode va se faire salement attendre.
Signé Stéphane