Non, Tom Cruise n'était pas seul : sur Les 47 Ronins d'Osaragi Jirô - une lecture critique de Jérémy
Konnichiwa !
Je vais (malheureusement) mettre fin à une série de chroniques sur la rentrée littéraire, mais bon ça vaut le coup !
Légende populaire au Japon, l’histoire des 47 rônins commence en 1701 dans la région d’Ako. Le daimyo (seigneur) Asano Naganori est convié à Edo (actuellement Tokyo) afin de préparer la venue de l’empereur. Mais le maître de cérémonie, Kira, méprise la plupart des personnes présentes, et surtout Asano, celui-ci prenant stoïquement la plupart des humiliations de Kira, jusqu'au moment où il ne tient plus et décide de le tuer. Mais il le loupe (quel con !). Asano est jugé à se faire seppuku (rituel de suicide) et perd tous ses domaines, laissant derrière lui de nombreux sujets et guerriers. Vous pensez bien que ces samouraïs devenus donc des rônins car ils n’ont plus de maître (bon et après j’arrête avec les mots techniques), et qui sont réduits à la clandestinité, vont vouloir se venger de Kira, qui a humilié leur maître et n’a pas été jugé pour cela. Une vengeance qui ne se fera pas spécialement dans la dentelle.
Bon, niveau écriture, c’est assez hard ! Un gros gros pavé de 880 pages (pleines) bourrées, vous l’aurez je pense remarqué, de termes japonais (la plupart connus), de noms à rallonge (Kira Kôsuke no Suke, vrai nom de Kira) si bien qu’on se perd parfois dans les personnages présents ou non lors d’une action. L’histoire se passant au XVIIIe siècle, on est en présence d’un Japon médiéval et forcément en présence de lieux inconnus, ou qui ont changés de noms aujourd’hui.
A part ça, c’est une belle histoire, vue sous les yeux d’un jeune espion, historique et qui a bouleversé les codes japonais.
Sayônara !
Signé Jérémy