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SERENDIPITY

A Day in the life* : sur Prince d’orchestre de Metin Arditi - une lecture critique de Jérémy

7 Octobre 2012, 21:44pm

Publié par Seren Dipity

« Le dimanche 15 août 1998, aux alentours de midi, un homme se défenestra du cinquième étage d’un immeuble situé place du Cirque à Genève. Dans la cuisine de l’appartement qu’il habitait, les policiers trouvèrent le corps de deux femmes. L’une au teint mat, gisait sur le dos, le bas du visage rouge de sang, la bouche ouverte dans une grimace étrange. L’autre était une blonde de forte stature. Elle aussi avait la bouche ouverte. Sur son chemisier maculé de rouge, les policiers trouvèrent un morceau de chair qui avait la forme d’un petit losange. »9782330012564_1_75.jpg

 
 
C’est sous un faux air de polar que s’ouvre ce roman. Alexis Kandilis, un des plus grands chefs d’orchestre du monde est au sommet de sa gloire. Il enchaîne plusieurs représentations par semaine un peu partout en Europe. Il arrive même à intégrer un groupe très fermé de hauts notables et joue avec eux des sommes astronomiques au Poker.
Il est pressenti pour diriger le « B16 » qui est le regroupement de toute l’œuvre de Beethoven en dix CD. Seul le meilleur peux y prétendre.
Cependant il va commettre une erreur. Lors d’une répétition il aura le malheur de passer ses nerfs sur un musicien qui n’arrive pas à s’accorder avec le reste du groupe :
« Et à part ça, vous faites quoi pour gagner votre vie ? » ; « Dans mon pays, là où il y a des cloches, il y a des vaches ».
La presse s’emparera de l’affaire et Alexis perdra en autorité auprès de l’orchestre qui refusera de se mettre au pas lors de la représentation devant public.
A partir de là, sa carrière déclinera chaque jour de plus en plus. Entre des désillusions amoureuses, professionnelles et d’une dépendance au jeu maladive.
 
J’étais curieux de connaître un peu plus le métier de chef d’orchestre. C’est chose faite avec ce roman. On y découvre l’univers autour des concerts, des choix que doivent faire les chefs d’orchestre, tout en découvrant le cas d’Alexis Kandilis, affreusement humain et en constante recherche de vivre.
 
Signé Jérémy
 
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* Le titre de Jérémy était Orchestral renditions. Mais les Beatles l'emportent avec, ici, le plus grand morceau des Fab Four, et donc le plus grand morceau.
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