Sorry seems to be the hardest word : sur Sorry de Zoran Drvenkar - une lecture critique de Stéphane
Cest le gros dernier de chez Sonatine. Le roman a eu un succès colossal en Allemagne et sur la quatrième de couv', Millénium est évoqué pour les amateurs de polar à la construction diabolique.
Quatre amis créent une agence qui propose aux particuliers et aux entreprises de s'excuser à leur place. L'idée est originale et, rapidement, gagne de plus en plus de clients. Jusqu'au jour où un client fait appel à l'équipe pour une mission un peu particulière. La personne auprès de qui il faut s'excuser est morte, clouée.
Et c'est le début d'une machination effectivement diabolique...
Si le roman fonctionne aussi bien c'est gràce à une construction qui joue avec les points de vue de chaque personnage. L'alternance est maîtrisée et le lecteur se retrouve au milieu d'un Petits Meurtres Entre Amis version teutonne. Et il y a la voix et l'histoire de deux gamins; une histoire terrible et douloureuse que je ne peux évidemment pas vous révéler...
Bref, si vous n'avez pas encore compris que Sonatine a encore frappé, je ne peux plus rien pour vous!
Aucune excuse ne sera acceptée si vous ne lisez pas ce livre!
Signé Stéphane.