"Tout se répète, sans cesse et lamentablement" : sur Coben)
J'ai toujours beaucoup aimé cette phrase de Maupassant.
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En 2002, je lis le premier Coben, Ne le dis à personne.
En 2003, je lis le deuxième Coben, Disparu à jamais.
De ces deux romans, j'aime le rythme. Coben a le sens du découpage pour dynamiser son récit.Il a trouvé un ressort narratif formidable : la disparition, suivie, bien évidemment de ze retour. Bon il n'a pas inventé le truc mais il sait s'en servir, c'est déjà pas mal.
Quelques mois plus tard (trois mois) sort un nouveau roman de Harlan Coben, chez Fleuve Noir cette fois.
Encore une disparition.
Bon... Faut peut-être pas déconner non plus, hein?
Je ne le lis pas.
Et... en fait... je ne lis pas les suivants, non plus. Les années passent, avec son lot de Coben, tous les ans.
Coben se vend bien, tranquillement, sans moi. Je continue de prendre des quantités plus qu'honorables de la nouveauté. Je ne regarde même plus les quatrième de couv' mais finalement, peu importe... Coben est un bestselling author.
Et hier je reçois un mail des éditions Belfond/Pocket m'annonçant, hourrah!, la double parution de Coben : c'est ce qu'ils appellent la synergie (ils adorent ce mot) Deux nouveautés Coben, c'est mieux, parait-il. Comme Musso, comme Lévy. Un petit et un grand.
Alors je lis. Chez Belfond, Ne t'éloigne pas : "A la sortie d'un club de strip tease, un homme et une femme disparaissent..."
OK.
Chez Pocket, Sous haute tension : "Une enquête de routine qui vire aux révélations familiales. Remis par hasard sur la piste de son frère disparu, Myron Bolitar plonge au coeur de secrets bien gardés..."
OK.
Rien de neuf sous le soleil.
Ah si! j'ai vu Musso à la télé, dans l'émission avant La Grande Librairie. A la question de la jolie journaliste sur Marc Lévy, Musso répond qu'il n'a lu que le premier mais n'a pas été convaincu par les suivants. Mais que de toutes manières, ils ne font pas la même chose.
Me revoilà rassuré.
Stéphane.