Invaders must die* : sur La 5ème Vague de Rick Yancey - une lecture critique d'Arnaud
Parfois j'ai l'impression d'être le professeur Burp, avatar de Marcel Gotlib dans les Rubrique à Brac qui vient présenter chaque semaine un nouveau sujet.
Donc, cette semaine, chers amis lecteurs, de la SF pour ados et jeunes adultes avec un titre de la collection "R" spécialisée dans ce domaine depuis sa création, il y a à peu plus d'un an...
Ce livre est déjà apparemment très attendu par les spécialistes et autres blogueurs de tout poil, et ce, pour plusieurs raisons:
- il sort à peu près partout dans le monde en même temps
- les droits ciné ont d'ores et déjà été achetés par de sérieux producteurs américains
- il y aura deux autres titres pour compléter (une trilogie donc)
et tout cela fabrique (peut-être artificiellement au départ) une nouvelle série dite "phénomène".
Revenons au sujet:
Les Autres (ceux qu'on appelle entre nous des petits hommes verts, ou plus généralement des extra-terrestres) ont décidé de procéder à l'invasion de la terre.
Il n'y vont pas de main morte car ils savent ce qui nous embête le plus, et s'y prennent par vagues successives:
Ces différentes doses de déferlement sont là pour exterminer les humains (maladies, catastrophes climatiques...) et quand on pense que le pire est passé, que des milliards d'êtres humains sont morts, on arrive alors seulement à l'aube de la 5ème vague, qui sera une étape, d'abord mystérieuse mais encore plus meurtrière une fois mise en place.
Au milieu de ce chaos, Cassie a tout perdu. Elle est pourtant persuadée que sont petit frère est vivant et va tout tenter pour le retrouver.
Avec un sujet comme celui-là, difficile de rater son exercice, et effectivement, c'est réussi....
Les personnages, sur lesquels on revient avec alternance, sont tous des ados ou des enfants, leur situation est extrême, et c'est leur mise en situation qui est intéressante, prenante et aboutie, ce qui nous oblige, comme dans tout bon thriller, à tourner les pages très vite, à se "dire "allez, encore un chapitre et j'arrête".
On est bien dans un super scenario, idéalement pensé pour devenir un film, mais pour lequel aucune plainte ne peut être émise d'un point de vue littéraire surtout pour un lectorat qu'il vise, celui des 14 ans et plus.
Signé Arnaud
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* The Prodigy