serendipity : (de l'anglais et d'Horace Walpole) est la caractéristique d'une démarche qui consiste à trouver quelque chose d'intéressant de façon imprévue, en cherchant autre chose, voire rien de particulier.
Top articles
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Red headed woman* : sur Les Sales Blagues T17 de Vuillemin
Certains, dont je suis, l'attendaient avec impatience. Depuis ma tendre jeunesse d'abonné à L'Echo des Savanes**, je suis un inconditionnel de Vuillemin. D'ailleurs, si il fait une pétition pour prolonger sa lettre à la ministre de la Culture (en ouverture...
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Par où commencer ? Par le début!
J'aime bien cette phrase de Barthes. "Par le début." C'est con, hein? On s'attend à tellement de trucs incroyables de la part de ce type, qu'une telle réponse, populaire -presque vulgaire, surprend. Et pourtant. Il a raison, Roland. Il a souvent raison....
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Agent 0000007 : sur Expo 58 de Jonathan Coe - une lecture critique de Stéphane
Après McEwan, ICI (et Boyd avec Solo ), l'espionnage sous fond de guerre froide semble être à la mode. Le dernier Jonathan Coe nous promène de l'Angleterre à la Belgique, à la fin des années 50. A l'heure où Poutine nous rappelle les belles heures d'un...
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Hells bells* : sur Rédemption de Matt Lennox - une lecture critique de Stéphane
Sorti en conditionnelle, Leland King revient dans sa ville natale, dans l'Ontario, après dix-sept ans de prison, pour un crime que personne n'évoque mais dont beaucoup se souviennent. Sa mère est mourante. Lee est revenu pour être auprès d'elle, et pour...
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Where is my mind?* : sur Dora la dingue de Lidia Yuknavitch - une lecture critique de Stéphane
Après Dieu me déteste , Dora la dingue, qui m'attendait sur ma table de nuit** , m'a gueulé qu'il était temps que je m'occupe d'elle. Dora, dix-sept-ans. Comme Richard Casey dans DMD. On passe d'un livre à l'autre parfois sans raison - la mienne est pas...
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Next door girl : sur Le Voyage près de chez moi de Jérôme Attal - une lecture critique de Stéphane
Un caddie, toute une vie. Quand le narrateur, Jérôme Attal himself, décide de changer d'appartement pour avoir plus d'espace, il choisit également de le faire seul et à l'aide d'un caddie jaune. Faut préciser qu'il ne déménage qu'à une rue de là. Ouais,...
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Superwoman (where were you?) * : sur Les douze tribus d'Hattie d'Ayana Mathis - une lecture critique de Stéphane
C'est un premier roman d'une force rare, poignant, féroce, à la construction habile. Ca débute comme ça : " - Philadelphia et Jubilee! s'écria August quand Hattie lui dit comment elle voulait appeler ses jumeaux. Tu vas quand même pas donner des noms...
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Brilliant disguise* : sur L'Invention de nos vies de Karine Tuil - une lecture critique de Pierre
Samir Tahar, musulman d'origine tunisienne est devenu un grand avocat à New York. Il est marié à une « Jewish Princess », intégré à la communauté juive américaine. Il a le pouvoir, l'argent et une vie parfaite. Mais voilà son passé le rattrape par le...
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Douce France* : sur Les Anges meurent de nos blessures de Yasmina Khadra - une lecture critique d'Arnaud
J'ai commencé à lire Yasmina Khadra alors que l'on ne connaissait de lui que ce pseudo... C'était l'époque des éditions Baleine, éditeur parrainé et poussé par des auteurs de polars sociaux reconnus, et d'autres en passe de le devenir. C'est à cette époque...
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Dream Weawer* : sur Parce que tu me plais de Fabien Prade - une lecture/critique d'Arnaud
Très court premier roman, je vais essayer de ne pas trop écrire sur ce livre, de peur de révéler l’issue de l’intrigue ou de le dépasser en nombres de signes … Théo est un jeune type dans la vingtaine : Paris, sorties, scooter, fumée, boisson, filles....
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Up where we belong* : sur Dans le grand cercle du monde de Joseph Boyden - une lecture critique de Stéphane
Après deux formidables romans ( Le Chemin des âmes** et, sa suite, Les Saisons de la solitude ) qui lui ont valu prix et reconnaissance, Joseph Boyden revient avec une épopée d'une rare ambition. Dans le grand cercle du monde , The Oranda , magnifiquement...
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Le broiement de la langue* : sur L'Alphabet de flammes de Ben Marcus - une lecture critique de Stéphane
La fin du monde passe le langage. Si un linguiste fou tentait chez Paul Auster de revenir à une langue d'avant la chute originelle (prelapsarian language) en isolant un enfant, Ben Marcus se penche sur les ravages du langage après la chute d'Adam et Eve...
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Les idées et le pétrole : sur Kapitoil de Teddy Wayne _ une lecture critique de Pierre
Karim est un jeune quatari surdoué en informatique qui arrive à New York pour travailler sur le bug de l'an 200 dans une grande société financière. Il va commencer son apprentissage de la culture américaine par une immersion dans cette grande compagnie...
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Perfect Day* : La ballade d'Hester Day de Mercedes Helnwein - une lecture critique d'Alexandre
C'est l'histoire d'une fille qui n'aimait pas vraiment sa famille sans pour autant la détester. Une fille qui se demande comment les voisins peuvent les prendre pour des gens normaux ? Et pourtant le bruit court dans le quartier qu’il s’agit d'un « superbe...
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At sea* : sur L'autre côté des docks d'Ivy Pochoda - une lecture critique de Stéphane
Sorti en septembre dernier, L'autre côté des docks est le second roman de la jeune et talentueuse Ivy Pochoda . Il a reçu le prix Page/America. Son premier roman, The Art of disappearing, n'est pas encore traduit mais j'ai confiance en Liana Levi. L'autre...
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Laisse les gondoles à Venise* : sur Abomination de Jonathan Holt - une lecture critique d'Arnaud
"Ah Venise....!" disait Indiana Jones dans le 3ème film du même nom, en sortant des égoûts remplis de rats et de boue, après avoir échappé aux flammes et donc à la mort à plusieurs reprises, et en arrivant au milieu d'une foule élégante sur une place...
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Hiver profond* : sur Deep winter de Samuel W. Gailey - une lecture critique de Stéphane
Le premier roman de Samuel Gailey est un roman noir qui a trouvé une place de choix dans la magnifique collection Noire des éditions Gallmeister. Oliver Gallmeister a le nez fin. Il l'a prouvé** et le prouve une nouvelle fois. Ca débute comme ça : "Danny...
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Sympathy for the devil* : sur Damnés de Chuck Palahniuk - une lecture critique de Stéphane
Vous pensiez que les personnes qui vous appellent pendant que vous êtes à table sont de vraies personnes payées à la minute et aux visites planifiées? Vous pensiez vraiment que les filles qui se trémoussent au rythme des pièces qui quittent votre compte...
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Godfather* : sur Les Prizzi de Richard Condon - une lecture critique de Pierre
Charley Patana est le second couteau de la famille Prizzi, célèbre famille d’origine sicilienne qui a la main mise sur toutes sortes d’activités plus ou moins légales (surtout moins), en clair ce sont des mafieux. Charley n’est pas un homme de main tout...
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RIP* : sur Dernier requiem pour les Innocents d'Andrew Miller - une lecture critique de Stéphane
Premier roman publié par une nouvelle maison d'édition, les éditions , Dernier Requiem pour les Innocents fut aussi l'occasion de retrouver dont j'avais lu le superbe en 2002, chez Albin Michel. Depuis, aucune traduction** jusqu'à ce que Piranha pointe...
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sextoysdopry* : sur Cent titres de Clémentine Mélois
Ca sort aujourd'hui en librairie et si vous vous contentez parfois du titre d'un livre, Cent titres est pour vous. Et pour les autres aussi. Enfin rassemblés, les jeux de Clémentine Mélois vont vous arracher des rires, des sourires, ou des rires sots,...
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Strange fruit*: sur Dernière récolte d'Attica Locke - une autre lecture** critique de Pierre
Nous sommes en 2009, Caren Gray, jeune noire descendante d’esclave travaille en Louisiane, dans la plantation qui l'a vue grandir. La plantation propriété de la Famille Clancy depuis des générations est devenue une petite entreprise touristique avec son...
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Bon hiver* : sur Retour à Little Wing de Nickolas Butler - une lecture critique de Stéphane
Le premier roman de la rentrée lu est une excellente surprise. Pourquoi avoir commencé par celui-là, alors que tant d'autres me faisaient encore plus envie? Je ne sais pas. Sans doute la peur d'être un peu déçu par toutes ces grandes attentes. Et peut-être...
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They can't take that away from me* : sur L'invité du soir de Fiona McFarlane - une lecture critique de Cornélia
Ruth vit seule dans sa maison au bord de mer ; ses fils adultes sont loin, son mari décédé, seuls les chats partagent ses journées solitaires. Puis, une nuit, une présence inquiétante perturbe sa quiétude ; est-ce bien un tigre qu’elle entend rugir dans...
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One for the road... : sur La Mauvaise pente de Chris Womersley - une lecture critique de Stéphane
Trois ans avant un superbe roman, Les Affligés ICI, Chris Womersley publiait un premier roman noir, course poursuite au ralenti, lente chute d'hommes déjà tombés bien bas. La Mauvaise pente (2014), The Low road (2007) en vo, ici dans une excellente traduction,...